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Geneviève BRUN BUISSON
2 octobre 2025
Axel de Marnhac

Axel de Marnhac

La jeune Génération joue Duruflé.
Pour Axel de Marnhac, « il fait partie des musiciens qui mettent un supplément d’âme et vous font vivre avec l’orgue ».

Pourquoi interviewer Axel de Marnhac ?
Parmi les compositeurs du 20e siècle Maurice Duruflé est sans doute, pour ce jeune musicien de 24 ans, celui qu’il a le plus admiré et qui l’a le plus inspiré.

⋅ ⋅ ⋅ / ⋅ ⋅ ⋅

Axel vous avez commencé la musique très jeune ?

Oui mes parents étaient tous deux chanteurs lyriques et amateurs de musique éclairés, j’ai donc naturellement été amené à m‘intéresser très jeune à la musique. Mais je voulais trouver ma propre voie. Mes parents m’ont alors laissé le choix de l’instrument que je voulais pratiquer.

J’habitais Clermont-Ferrand et, en famille, nous fréquentions les offices dominicaux.

Un dimanche , après une messe, en me retournant, j’ai été ébloui par le buffet gothique du grand orgue de l’église. J’ai décidé, à ce moment là, que je jouerais de cet instrument.

J’ai commencé à 7 ans à m’entraîner sur l’orgue de chœur, plus accessible par un enfant, et François Clément (organiste titulaire), m’a alors pris sous son aile.

Sa méthode d’enseignement n’était pas académique, mais il s’adaptait aux élèves. Ce qui collait bien à ma personnalité, en effet, je voulais tout apprendre. Cette liberté dans l’apprentissage, parfois déroutante, m’a beaucoup servi.

À quel moment avez vous joué en public ?

J’ai joué très tôt, à partir de 10 ans régulièrement les messes à Pontaumur, prêt de Clermont-Ferrand, et mes parents chantaient.

Et aussi sur un orgue renommé à la Chaise Dieu où j’ai accompagné une messe complète en improvisant l’offertoire sur les grands jeux. J’ai ainsi accompagné les messes jusqu’à l’âge de 15 ans et, à 16 ans je suis devenu organiste suppléant à la cathédrale de Clermont-Ferrand.

Je m’entraînais beaucoup. Les clefs de 2 orgues m’avaient été confiées, ce qui me permettait d’aller m’y entraîner la nuit.

Et vous avez poursuivi vos études musicales ?

Oui bien sûr; mais mes parents tenaient à ce que je poursuive un cursus classique parallèlement à mes études musicales.

Après mon baccalauréat, j ‘ai été admis au conservatoire de Paris (CNSMP), et suivi en parallèle un master d’histoire à la Sorbonne.

Les études au CNSMP durent 5 ans, où la rigueur de mes professeurs, Olivier Latry et Thomas Ospital, entre autres, était extrême .

Vous improvisez et composez aussi, n’est ce pas antinomique ?

Pour moi improviser et composer est une même chose, mais à deux vitesses différentes.

Dans mes débuts, j’improvisais, mais de façon inconsciente. Après avoir bien joué le début et la fin d ’une pièce, au milieu mes yeux se détachaient de la partition et mon oreille me conduisait vers ce qui était ma première improvisation… d’un enfant de 7 ans.

Vers 10 ans, j’ai commencé à composer des petites choses, puis une « suite allemande » et un trio, un petit prélude, une suite française, en donnant à l’harmonie et la couleur la priorité sur la forme.

Vers 15 ans en 2015, j’ai composé une symphonie en 5 mouvements, puis une en 7 mouvements.

À terme, j’aimerais poursuivre et approfondir la composition, et devenir compositeur à plein temps.

Qu’elle place a tenu Maurice Duruflé dans votre musique ?

Il a été fondateur pour moi. Il représente le style du XXe siècle (avec Gaston Litaize le maître de mon professeur François Clément).

J’ai d ‘abord écouté Duruflé, et j’étais emporté par cette musique même si je ne comprenais pas tout. J’ai fait quelques harmonies de Duruflé au clavier bien avant de le connaître toutes ses œuvres.

À 11 ans, j’avais travaillé de façon exclusive le Prélude et la Fugue op. 7 de Maurice Duruflé durant une année entière, et ce fut mon premier travail d’orgue d’ampleur.

Le Prélude op. 5 a été une révélation, la profondeur, le drame dans cette pièce, je l’ai travaillée à 15 ans. Il me surprenait, mais c’est celui avec lequel je me sentais bien.

Même s’il n’a écrit que peu d’œuvres, mon style d’improvisation est marqué par Duruflé, comme c’est le cas de bien d’autres organistes.

Puis la musique de Maurice Duruflé ne vous a plus quitté, qu’est ce qui vous a poussé à jouer du Duruflé pour votre concours de sortie du CNSMP ?

Olivier Latry m’y a encouragé, oui c’est naturellement que j’ai interprété l’œuvre intégrale pour orgue de Duruflé au concours de sortie du CNSM de Paris en juin dernier.

Il représente pour moi et les jeunes musiciens, un héritage, non seulement musical, mais aussi spirituel qu’on veut s’approprier pour la beauté seule.

Quels sont vos projets?

La liturgie à l’église St Sulpice de Paris m’occupe beaucoup, mon job est de mettre en valeur l’orgue de chœur .

Je suis gourmand de nature et je voudrais écrire le plus possible.

Maintenant la composition fait partie intégrante de ma vie.

Et dans 10 ans ?

Je voudrais donner 100 concerts par an, continuer l’activité liturgique, avoir composé beaucoup d’œuvres avec d’autres instruments.

Et j’ai toujours envie d’utiliser l’orgue de Saint Sulpice pour le mettre en valeur.

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